Ça y est, c’est confirmé ! Vous avez le visa long séjour et un emploi qui vous attend à l’étranger. A moins que vous ne souhaitiez y lancer votre activité ou chercher un emploi sur place. Selon le projet, nos conseils avant de déménager.
Expatriation courte durée
Vous quittez votre maison pour vous installer dans une autre, à des centaines ou des milliersde kilomètres de chez vous. Il va donc falloir décider quoi faire de vos meubles. Si vous partez sur une courte durée – moins de 2 ou 3 ans - il peut être plus pratique de les laisser chez vous et de louer votre maison en meublé. En effet, s’il est agréable d’emmener ses meubles dans son nouveau chez soi, le coût du transportpeut s’avérer élevé. A ce propos ,si le bateau est souvent moins cher que l’avion, c’est aussi plus long et plus risqué. En fonction du pays où vous vous rendrez, vous pourrez louer une maison déjà meublée ou acheter du mobilier sur place. Plus encore si vous partez dans un pays où le coût de la vie est relativement bas. A noter : si c’est votre entreprise qui vous envoie à l’étranger, elle dispose peut-être d’un « service expatriation » qui vous aidera à trouver une maison sur place. Renseignez-vous à ce sujet!
Expatriation longue durée
Si vous partez «pour de bon», sans date de retour ou pour une période de plus de 5 ans, il parait plus évident d’emmener vos meubles. Il existe plusieurs compagnies expertes en la matière.
N’hésitez pas à demander différents devis afin de trouver l’option la plus économique, la plus fiable et la plus adaptée à vos besoins. Vous pouvez également vous renseigner auprès des communautés d’expatriés qui sont déjà passées par cette étape et qui seront de bons conseils. A ce propos, prenez bien soin de regarder en détail la politique d’assurance ! Et souscrivez éventuellement une assurance complémentaire pour assurer les objets de valeurs.
Donner, vendre, stocker
Déménager et partir à l’étranger, c’est une occasion en or pour faire le tri et se débarrasser des objets dont on ne se sert plus et qui traînent dans les placards depuis des années. En vidant sa maison, on se rend souvent compte qu’il y a des tas d’objets et de vêtements que l’on pourrait donner. Organiser une journée dons avec vos amis pour qu’ils viennent piocher ce qui les intéresse. Ou donnez-les à une association telle Emmaüs. Dans tous les cas, attention : faire le tri prend beaucoup plus de temps qu’on ne l’imagine. Alors surtout, prenez de l’avance !
Objets et meubles : pas d'approximations
Les déménagements suivent la même règle que la préparation d’un sac à dos de globetrotter : évitez au maximum les « au cas où ». Car si vous n’allez pas porter vos valises et meubles sur le dos, chaque kilo transporté vous sera facturé. Alors, si vous hésitez à emmener un objet que vous pouvez acheter facilement dans votre pays d’accueil, laissez-le en France. Pensez également au retour : pour tout ce que vous emmenez, Il faudra le ramener et payer à nouveau le transport. Sans compter qu’il est probable que vous rapportiez des objets du pays dans lequel vous aurez vécu plusieurs années. Si vous louez votre maison durant la durée de votre expatriation et qu’il y a des objets ou meubles auxquels vous tenez particulièrement, vous pouvez les stocker dans des gardes meubles dédiés à cela. Cela vous permettra de les retrouver intacts à votre retour. Là-aussi, demandez un devis afin de trouver la solution la plus économique et la plus fiable. Vous pouvez également stocker quelques meubles chez des amis ou proches s’ils ont de l’espace disponible.
Quid du véhicule ?
Si vous conservez une adresse en France vous pouvez confier votre véhicule à un proche et maintenir le véhicule à votre nom. Si vous ne conservez pas d’adresse en France il vous faudra modifier la carte grise et choisir un cotitulaire dont l’adresse sera reliée à la voiture.
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