Expatriation

Pour une expatriation sereine ! 

Certaines complications non anticipées par les nouveaux expatriés peuvent causer quelques désagréments. Alors autant les identifier en amont pour partir zen. 

Voici nos quatre principaux conseils. 

1) Faites le point sur votre situation fiscale 
Un départ prolongé à l’étranger n’est pas sans conséquence sur le plan fiscal.  
Concrètement, et à compter du jour de votre expatriation, vous ne serez plus résident fiscal français et ne serez donc plus imposé en France que sur les revenus perçus en France, c’est-à-dire non liés à votre activité professionnelle (loyers, revenus des capitaux…). 
Une fois installé, n’oubliez surtout pas de remplir votre déclaration de revenu pour l’année précédente, puis les années suivantes si vous continuez à percevoir un revenu en France. 
L’existence éventuelle d’une convention bilatérale entre la France et votre pays d’accueil permettra d’éviter tout risque de double imposition de vos revenus. 

2) Organisez soigneusement votre déménagement international 
Un déménagement à l’international suppose des compétences et des certifications professionnelles spécifiques : évitez donc de chercher toujours moins cher si vous n’êtes pas certain des qualifications de l’équipe qui va prendre en charge tous vos biens.  
Attention : tout déménagement en dehors de l’Union européenne doit faire l’objet d’une déclaration auprès du service des douanes incluant le listing détaillé des objets, leur valeur estimée et tout document pouvant attester du changement de domicile. 

3) Faites-vous connaître rapidement auprès du consulat français 
Il existe un registre des Français établis hors de France tenu par chaque consulat à l’étranger. L’inscription à ce registre n’est pas obligatoire mais fortement recommandée, dans la mesure où elle pourrait faciliter certaines démarches par la suite ou encore l’obtention de la protection consulaire. 
Vous pouvez bien sûr vous inscrire directement au consulat, mais il est aussi possible d’effectuer cette démarche sur Internet en vous connectant au site service-public.fr 

4) Vérifiez la validité de votre permis de conduire et assurance auto 
Si vous comptez conduire un véhicule à l’étranger et hors Union européenne, la validité de votre permis français ne va pas de soi.  
Dans la plupart des cas, votre titre sera reconnu et vous donnera le droit de conduire sur place pendant trois mois à un an, mais uniquement si vous le présentez accompagné d’une traduction officielle (dans les pays non francophones).  
Par la suite, il vous faudra faire échanger votre permis sur place ou, si aucun accord de réciprocité n’existe avec la France, repasser l’examen. 
L’autre option, plus simple pour les longs séjours, consiste à solliciter avant le départ un permis de conduire international auprès de votre Centre d’expertise et de titres (CERT). 

Christine barrat sentagne

Fondatrice de Travel Zen, une marque de Kinousassur.

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